Le numéro 5, violet, (printemps 2003), reprend les propos d’un séminaire sur les « savoirs de résistance » lors des Rencontres 2000 à Nantes. Thématique neuve, tant séduisante qu’interloquante, nous faisons le point sur ce que résister ou résilier voudrait dire, en terme de rapport au savoir et à la (sur)vie. Des signatures connues dans ce numéro : Boris Cyrulnik, Albert Jacquard, Edgar Morin…, des penseurs ; mais aussi des victimes qui ont sur faire confiance à notre équipe.
Le projet de cette revue n’est pas d’en ajouter une de plus dans un paysage qui en comporte déjà de multiples, mais d’en proposer une différente, à la fois obéissant aux critères de scientificité universitaires (avec un comité scientifique à la fois conséquent, prestigieux, interdisciplinaire et international), mais conjointement lisible et accessible à tout public intéressé autour de thématiques d’intérêt universel (essentiellement les liens entre la pensée, l’écriture, la formation et la recherche) ; ouvert pour publication à divers auteurs dont largement aux étudiants ; ouvert à divers textes, parmi ceux que l’on voit rarement publiés ; ouvert à des modes de pensée autres que les plus rabattus. Le dossier central, donnant son titre à chaque numéro, s’appuiera la plupart du temps sur une manifestation dialoguée dont il constituera un compte-rendu critique. Une large part sera aussi accordée à des présentations d’ouvrages variés, pour susciter des appétits de lecture diversifiées.